Depuis que le voyage créatif commence à trouver son public, j’ai plusieurs fois reçu, sous forme de conseil ou de demande, l’idée d’organiser des ateliers physiques.

C’est bien le genre de choses que mon cerveau considère comme bien trop loin de ma zone de confort en tant qu’artiste introvertie. Avec Monsieur Imper, notre cher syndrome de l’imposteur, qui aime à en rajouter une couche en précisant que si je prends le temps d’organiser ce genre de choses, il est fort probable qu’environ zéro personnes s’y inscrivent.

En plus de tous ces arguments tout à fait rationnels et pas du tout issus de la peur, mon Sparketype est “Maker/créateur” et “Maven/Expert”. Pas de Sage (enseignant), Advisor (conseiller ou coach) ou de Performer (amoureux du spectacle) en vue. Donc non, oh non, les ateliers avec de vrais humains en face de moi, ce n’est pas mon truc.

Jusqu’à ce que j’expérimente.

Art For Work ou le premier atelier Voyage Créatif

Le 28 juin 2019, j’ai participé à la journée Art for Work, organisée par Artwork in Promess. C’est la cofondatrice, Adeline Cubères, qui m’a contactée. Elle écoute mes podcasts, figurez-vous. Monsieur Imper se tortille inconfortablement dans sa chaise en émettant un grognement nasal d’incrédulité.

Et elle s’est dit que c’était unique, le voyage créatif : pour la première fois, une artiste apporte son expérience et sa créativité pour offrir des ingrédients visant à insuffler de la créativité et remettre de l’énergie à toute sorte de questionnement ou de projet.

Unique ? Moi ? Monsieur Imper est au bord de la crise cardiaque. Et Ernestine, madame la Résistance, qui ressemble à la duchesse douairière dans Downton Abbey, me regarde avec un œil condescendant. Mais pour qui se prend-elle, cette Florie Vignon?

Source : Downton Abbey

Se lancer quand même

Malgré toutes les objections des différentes entités qui occupent mon esprit, j’ai accepté la proposition d’Adeline et j’ai préparé un atelier d’une heure pour présenter le voyage créatif, avec quelques exercices pour rentrer dans le concret.

Et j’ai passé un moment incroyable. Une fois lancée, je me suis sentie ancrée, à ma juste place. Et j’ai fait des rencontres incroyables, avec des êtres humains riches et vibrants, touchés par les mêmes valeurs que les miennes.

En d’autres termes, j’ai réussi à partager le voyage créatif et à créer du lien avec des personnes qui se sont enrichies grâce à cet atelier. Et je me suis enrichie de leurs retours et idées.

Voilà qui a fermé le clapet d’Ernestine et Monsieur Imper. Pour un moment.

Est-ce que ça vous fait oui?

Depuis le temps que l’idée d’un atelier m’avait été suggérée, jamais je n’aurais pensé m’y sentir autant à ma place, dans le lien humain et le partage, sans algorithmes.

Alors je vous invite à expérimenter. Pour savoir si ça vous fait oui, la seule solution est parfois d’oser, de se lancer et voir comment on se sent, une fois les deux pieds dans ce terrain inconnu.

Et si ça vous fait oui, si vous abordez les choses avec authenticité, alors vous serez à votre juste place, quoi qu’en disent le syndrome de l’imposteur, les tests de personnalités ou les idées préconçues que vous pouvez avoir sur vous-même…

4 Comments on “Art for Work ou l’authenticité de se sentir à sa juste place”

  1. J’aime J’aime J’aime . Les modèles d’entité présentés-M. Imper et Mme Ernestine m’ont fait sourire et profondément touché, constatant que ces mêmes personnages habitaient aussi en moi . Je me retrouve beaucoup dans ce que tu partages sur florieteller (et particulierement le podcast). Merci de le faire! Vraiment merci! Quelle belles inspirations positives tu m’insuffles.

    • Merci Isabelle, ça me va droit au cœur ! Je suis contente que les personnages de M. Imper et Ernestine rendent le propos plus clair 🙂 En tout cas je suis vraiment honorée si le podcast peut servir d’inspiration optimisme, c’est le but donc j’en suis profondément touchée. Belle écoute !

  2. Ahaha !!
    Comme je me reconnais dans cette idée et ces personnages que tu décris… La première fois que je me suis retrouvée à mon insu dans le rôle de formatrice ! Je n’ai rien dormi de la nuit la veille, j’avais les mains moites, le cheveu hirsute, les jambes en coton …
    Et maintenant, je me sens tellement bien dans ce rôle !!

    • C’est une bonne nouvelle, je suis contente pour toi 🙂 J’espère que j’arriverai à être plus à l’aise que maintenant en atelier et en accompagnement, mais c’est encourageant en tout cas, merci !

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