Dans cette Bulle Nomade, je partage trois bulles : sur la création du podcast Simple & Cité, sur les réseaux sociaux et l’évolution des notifications, et sur l’infantilisation dans la société de consommation.
Listen to “028 | Simple & Cité” on Spreaker.Kif du jour : le logiciel Garage Band, un plaisir à utiliser pour faire de l’édition audio.
Le podcast Simple & Cité
J’ai enfin créé la fameuse émission de podcast que j’avais en tête depuis plusieurs mois. Elle parle de simplicité et de slow dans le cadre d’une vie urbaine et moderne.
En d’autres termes, le podcast Simple & Cité se concentre sur le prélude au voyage créatif : simplifier son espace et son temps pour faire la place à l’essentiel, à ce qui compte vraiment pour nous.
L’épisode 000 présente les sujets que vous pourrez attendre au fil des émissions. Vous pouvez découvrir le podcast Simple & Cité sur son site web.
Les réseaux sociaux et les notifications
Depuis quelques temps, j’ai remarqué que les notifications ont évolué sur beaucoup de réseaux sociaux (Pinterest, facebook, linkedin…). Au lieu de nous notifier sur ce qui nous intéresse (qui a liké ou commenté nos contenus par exemple), ils commencent à ajouter des suggestions de profils à suivre ou d’actions à faire dans leur réseau social.
Je vois cette évolution comme une tentative de capter notre attention : on va regarder les notifications en espérant voir des infos sur les commentaires et les messages reçus, et à la place on a des suggestions dont on n’a que faire.
Ce qui me rappelle que nous ne sommes pas les clients des réseaux sociaux : leur argent ne vient pas des utilisateurs. Donc le réseau ne va pas être optimisé pour nous utilisateurs, mais pour les objectifs des gens qui rapportent de l’argent aux réseaux sociaux. Par exemple, le réseau social va être optimisé pour qu’on y reste le plus longtemps possible et qu’on interagisse le plus possible pour voir beaucoup de pubs et enrichir les données de notre profil utilisateur.
Du coup, je préfère les services payants, voire les services d’abonnement, parce que je sais que l’argent de ces entreprises vient des utilisateurs, et que du coup, étant les clients, le service sera toujours optimisé pour nos besoins à nous, et pas les besoins d’autrui.
L’infantilisation dans la société de consommation
Depuis que j’écris sur la simplicité, j’ai été interrogée plusieurs fois par des lecteurs.trices ou des journalistes, et une question revient systématiquement : mais ce n’est pas frustrant de se retenir d’acheter? Où est le plaisir de consommer?
Cela m’a fait réfléchir car ça me fait penser à un gamin qui pique une crise dans un supermarché parce qu’il veut un jouet. La question ci-dessus sous-entend qu’il faudrait s’acheter le jouet, sinon c’est pas drôle.
Et donc la simplicité c’est pas drôle, parce qu’on ne cède pas à tous nos caprices. N’est-ce pas infantiliser le consommateur, que de le pousser à céder à tous ses caprices ? Comme si la société de consommation nous disait bien de ne pas réfléchir avant d’acheter, ce que je trouve non seulement triste, mais dangereux.
On est aussi beaucoup infantilisés au travail : surveillés, avec des horaires imposés qui mènent à du présentéisme, comme un parent ou un prof qui vérifie qu’on fait bien nos devoirs. Comme si on ne ferait pas notre travail si on n’était pas fliqués en permanence.
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