Aujourd’hui, on fait un point sur l’opération manger bouger dormir ralentir, et je vous parle de mon expérimentation avec le jeûne intermittent.
Listen to “Jeûne intermittent” on Spreaker.Sujets abordés
- Un rappel sur le concept de “l’opération MBDR” et l’importance de travailler sur son énergie physique et mentale
- Ne pas oublier que nous avons un corps et qu’il a besoin de soins pour que l’esprit fonctionne bien
- Petit point perso à deux mois du début de l’opération MBDR
- Qu’est-ce que le “jeûne intermittent”?
- Mon expérience personnelle : ce que j’ai testé et ce qui en ressort
Retour d’expérience à propos du jeûne intermittent.
Depuis un peu plus de 2 ans je pratique quotidienne le jeûne intermittent .
J’ai trouvé sa mise en place dans mon quotidien étonnamment facile alors que je me suis toujours appliquée à faire 3 repas par jour (4 en comptant le goûter).
Cela ne m’a demandé qu’une courte période d’adaptation. J’ai essayé plusieurs horaire. Aujourd’hui je suis sur un rythme de 2 repas par jour que je prends dans l’après-midi.
Contrairement à ma croyance de départ, le jeûne intermittent n’est pas contraignant pour moi.
J’arrive à le moduler en fonction de mes interactions sociales.
D’une manière ponctuelle dans l’année, il ne m’empêche pas quand je vais chez mes parents de prendre en leur compagnie le petit déjeuner qui est une institution pour eux et plus régulièrement d’aller au restaurant le soir avec des ami(e)s pendant la semaine de travail, période de repos ou en vacances.
Le jeûne intermittent m’a permis de réfuter un certain nombre de croyances que j’avais autour de la nourriture.
Il m’a fait prendre conscience notamment que notre rythme de prise alimentaire s’adaptait plus à nos rythmes de vie de consommateur actif qu’à nos réels besoins physiologiques. En effet, aujourd’hui il me semble peu pertinent de m’alimenter alors que je n’ai pas terminé de digérer le repas du soir par exemple.
Il m’a permis également de prendre du recul par rapport au climat très anxiogène des scandales alimentaires à répétition et de me diriger vers des produits beaucoup moins transformés (les produits transformés brouillent considérablement nos sensations de satiétés).
Je ne m’affame pas pour autant, je sais m’accorder quelques « douceurs » que j’apprécie d’autant plus et je n’ai pas ressenti de baisse d’énergie, bien au contraire.
Si je ne devais retenir que deux avantages à pratiquer le jeûne intermittent,ce serait qu’il me permet d’avoir un rapport beaucoup plus apaisé avec la nourriture et de me sentir globalement plus en forme.
Merci pour ton retour d’expérience très complet et enrichissant 🙂
C’est vrai que nos habitudes alimentaires s’adaptent beaucoup aux attentes sociales et à nos modes de vie de consommateur et qu’on a tendance à oublier de vérifier si on a faim ou pas avant de prendre un repas. Le jeûne intermittent m’a aussi beaucoup aidée à renouer avec la faim, la satiété et aussi les envies précises de certains aliments que peut avoir le corps.
En tout cas merci beaucoup pour ce partage, c’est très chouette de lire ton expérience sur le sujet ^^