Aujourd’hui, on se parle de l’équilibre entre s’organiser et suivre son intuition, entre le côté carré & productif, et le besoin de spontanéité et d’enthousiasme. Est-il possible d’adopter une mesure d’organisation sans perdre son enthousiasme ? Spoiler : je pense que oui 🙂

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Points abordés

  • Organisation et spontanéité, mutuellement exclusifs ?
  • Savourer en gardant une mesure d’organisation
  • L’exemple du “batch working”
  • Un équilibre personnel entre deux pôles
  • Pistes pour expérimenter et trouver cet équilibre

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7 Comments on “Organisation et enthousiasme | BN114”

  1. Coucou !
    Autant je comprends que organisation et spontanéité soient à deux pôles différents, autant je ne comprends pas bien pourquoi tu associes l’enthousiasme et la spontanéité au début de ton podcast. Pour moi ça n’a rien avoir.
    L’organisation c’est de planifier à l’avance.
    La spontanéité c’est de faire les choses comme elles viennent.
    L’enthousiasme c’est de faire les choses avec passion, ou au moins avec une envie profonde de les faire.
    Tant que l’enthousiasme est là, peu importe où se situe ton curseur personnel entre l’organisation et la spontanéité, tu feras les choses, ça se rapproche beaucoup du Pourquoi. Par contre, si l’enthousiasme s’en va, tu ne feras plus les choses.
    Ça rejoint un peu ce que tu dis en fin de podcast, alors je trouve curieux cette association enthousiasme /spontanéité VS organisation.
    Au plaisir de lire ton retour 😊

    • Coucou! Oh, quelle bonne question, ça montre que j’ai besoin d’être plus claire dans la manière dont je définis les termes que j’emploie ^^

      Dans ce cadre-là je ne pensais pas à la spontanéité de quand publier les contenus, mais plutôt à la spontanéité des sujets abordés dans les contenus, c’est pour ça que je l’ai opposé à enthousiasme. Dans ce cadre, spontanéité et organisation ne s’opposent pas forcément, c’est-à-dire que je peux très bien planifier à l’avance la publication d’un contenu écrit spontanément.

      Pour donner un peu de contexte, l’année dernière je suis arrivée à un moment où j’avais tellement verrouillé la planification de mon calendrier éditorial qu’il “fallait” que telle semaine je parle de simplicité, telle semaine d’organisation, etc. Et du coup, au moment de créer le contenu prévu cette semaine-là, au lieu d’aller spontanément vers un sujet qui m’enthousiasme, je me forçais parfois à trouver quelque chose à dire sur le “sujet de la semaine” même si ce n’était pas du tout un thème qui m’enthousiasmait.
      Du coup, je me retrouvais à écrire un contenu pour me plier à mon organisation éditoriale, mais qui n’était pas du tout spontané, et du coup pas enthousiasmant (parce que je vais spontanément vers ce qui m’enthousiasme, si tu vois ce que je veux dire? C’est dans ce sens que j’associe les deux concepts)

      Est-ce que c’est plus clair du coup?

  2. Ah oui d’accord ! Je ne fonctionne pas du tout comme ça ! Je sais par exemple qu’en avril je vais publier deux articles. Fin février / début mars, je vais piocher dans ma graaaaaaande liste d’idées d’article deux qui me plaisent et que j’ai envie d’aborder. Et si j’ai une autre idée, elle peut aussi être mise au programme. Ensuite je déroule la création du contenu : brouillon / rédaction /relecture, etc, jusqu’à la planification de l’article final au fil des semaines.

    • Ah oui la liste d’idées, j’en ai aussi une sur One Note ^^ Je trouve que c’est une approche hyper sereine en tout cas, et c’est ce que je teste en ce moment, un peu plus de flexibilité dans la ligne édito!

  3. Bonjour ma chère Florie! Je fais d’une pierre trois coups en réagissant à cet enregistrement + la vidéo concernant l’intention + ta lettre du dimanche matin,
    parce que je pense que toutes ces problématiques sont liées..
    Je comprends bien ton besoin d’organiser au vu du nombre de tâches différentes que tu souhaites réaliser dans un temps imparti +/- court et il apparaît difficile de trouver un équilibre entre exigences professionnelles / envies de réalisation / temps à disposition / niveau d’énergie fluctuant.
    Les journées ne font QUE 24h, c’est ce qu’on se dit tous. Mais je pense que si nous prenons le problème à l’envers, cela pourra justement nous aider à remettre l’intention au coeur de nos journées : si les journées font 24h et que l’on devrait, idéalement, en consacrer au moins 8 à dormir, qu’a-t-on envie de faire des 16h restantes? indépendamment de toute contrainte externe d’abord, ensuite en incorporant uniquement celles sans lesquelles on ne peut faire sans (salaire pour payer les factures, impératifs familiaux etc…)
    Je m’aperçois que tout va mieux quand je programme un minimum en amont, et que je me permets d’adapter / de changer au fur et à mesure de ce qui se passe ici et maintenant dans ma vie – ce n’est pas parfait, je remets quelques fois au lendemain – mais est-ci si grave?
    Une autre notion qui a du sens pour mon type de personnalité : si je me rends compte que ça ne me passionne plus, j’arrête tout simplement cette activité, si cela m’est possible bien évidemment. Aller au bout des choses et des projets, oui – mais s’ils ne sont plus alignés avec la manière dont j’évolue, cela n’a pas beaucoup de sens… Combien de fois j’ai achevé des livres / des cours / des projets alors qu’ils ne motivaient plus depuis un bon bout de temps? Je ne relevais pas la tête hors de l’eau / je me forçais pour faire plaisir à mes parents/pour me prouver que je pouvais aller au bout des choses etc… alors que je n’en tirais aucun bénéfice à part de la perte de temps et d’énergie…

    • Oh merci pour ce commentaire qui me parle beaucoup ^^ Effectivement les sujets sont liés à ce que je vis en ce moment donc on y retrouve des thèmes communs. C’est marrant ce que tu dis à propos de partir des 16h qu’il nous reste plutôt que des tâches à organiser, ça me rappelle un conseil que m’avait donné une amie qui est également homéopathe, qui donnait ce conseil à ses patients en stress intense – partir de notre temps libre et se demander comment on souhaite le remplir. C’est un joli rappel, j’ai tendance à me faire rattraper par la pression du résultat et à oublier…
      Pour l’idée d’oser arrêter un truc qui ne nous convient plus, c’est vrai que j’ai encore du mal à le faire, j’ai l’impression de “me laisser tomber” si j’abandonne, même un livre en cours de lecture par exemple, mais récemment j’ai appris à être plus sélective avec mon temps et à arrêter ce qui ne me plaît pas ou plus. Une autre chose que je me dis quand je n’éprouve plus d’enthousiasme face à une activité qui est censée me faire plaisir (c’était un conseil de ma coach ça), c’est de réévaluer un peu les choses pour mettre le doigt sur ce qui ne me va plus, ce qui est “désaligné”. La conclusion peut être d’arrêter (ce que j’ai fait pour le podcast Simple & Cité par exemple), mais aussi de changer certaines choses dans le fond et/ou la forme pour que ça évolue avec nous finalement. En tout cas de jolies pistes de réflexion tout ça, merci beaucoup ^^

  4. Avec plaisir si tu as pu y trouver un écho à tes problématiques!
    Maintenant il est certain que par écrit en théorie, c’est plus facile que dans la vraie vie..
    Par exemple, quelques fois, je me demande ce que j’ai fait entre le moment où je suis rentrée du travail et le moment où je vais me coucher.. et me rends compte que je n’ai pas fait grand chose alors que j’avais tout de même … plus de 4h devant moi! alors ok, moins 1h30 pour préparer le repas et manger.. cela fait toujours 2h30 à “remplir” !! si c’est avec des séries télé/ des questionnements sans passage à l’action/ des errances sur le net – c’est ok! mais est-ce que j’aurais pu / voulu RÉELLEMENT faire autre chose de ce temps? parfois non / parfois oui…
    Notre responsabilité se trouve là aussi!

    Je n’ai jamais écouté ton podcast simple & cité et je dois bien te dire que je préfère 1000 fois que quelqu’un arrête de faire quelque chose qui ne lui donne plus le même kif que quelqu’un qui continue à le faire.. parce qu’il y a des gens qui écoutent..
    plus le temps passe et plus je me rends compte qu’en tant qu’auditeur/spectateur/récepteur tout simplement, on n’est pas dupe et on se rend souvent compte (même quand c’est inconscient) si la personne est vraiment à fond dans ce qu’elle nous montre à écouter/à voir/à réfléchir.
    C’est éminemment politique d’oser changer/adapter/arrêter, et on en a tous besoin

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